« Les chiens kleenex »
Le trafic de chiens est le 3ème plus grand trafic en France, il concerne plus de 100 mille chiens chaque année. Ces pauvres animaux subissent à longueur de journée la malnutrition et les mauvais traitements que leur infligent les trafiquants. Louise Millet nous explique alors que la plupart des chiens vendus en animalerie proviennent de l’Europe de l’est, ce sont ceux qui par chance ont survécus aux conditions de vie terribles, des miraculés en quelque sorte. Elle tient à souligner que c’est sous nos yeux, sur le parvis de la gare St-lazare que des chiens originaires de Roumanie sont vendus dans un piteux état avec des carences alimentaires importantes.
Mais que fait la justice ? L’oratrice souligne l’impuissance des autorités face à l’ampleur du trafic, c’est par ailleurs en Belgique que l’horreur atteint des sommets « les chiens sont achetés aux kilos comme de la viande » et les adoptants ne font rien pour stopper la machine. En effet, en France personne ne porte plainte contre ceux qui leurs vendent des chiens à l’article de la mort. La société nationale des animaux lance des appels à l’aide, en vain... « Le message passe mais rien n’est mit en place ».
Pour terminer son exposé, Louise Millet évoque une autre forme de trafic, le vol de chien chez des particuliers destinés à la revente clandestine. C’est au centre de la Bretagne que ce phénomène est apparu. L’enquêtrice de la Fondation Baudet a enregistré de nombreuses plaintes de particulier à ce sujet. Ou vont ces animaux ? Personne ne le sait vraiment, les chiens dérobés seraient probablement exportés en Italie pour leur peau…
L’oratrice conclut son exposé par un constat effroyable, en effet, 90 % du trafic serait entretenu par les Français qui achètent de plus en plus d’animaux domestiques, de quoi se frotter les mains pour ces trafiquants d’un nouveau