Le travail dans les fictions littéraires d’émile zola
2 Zola s’ouvre à l’écriture. Il a toujours fait des vers et il vivait dans l’admiration des romantiques, de Victor Hugo à Alfred de Musset qu’il chérit, intimement, très fort. Il ose, et, de La confession de Claude (1865) à Thérèse Raquin (1867), il a le temps de réunir les meilleurs de ses articles dans Mes haines (1866) et les textes dédiés à la peinture et à la défense de Manet dans Mon salon et Édouard Manet (1867). Zola est connu. Il entreprend un grand projet, la série romanesque des Rougon-Macquart, Histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire. Il prévoit dix romans. Il y en aura vingt. D’emblée il opte pour le « naturalisme » et pour « la science et le discours scientifique ». Telle est la mode du temps.
3 Zola admire Balzac et son œuvre. Il veut faire du nouveau, plus « naturel », et anticiper sur le « pas encore là ». Il réunit, en 1880, ses articles théoriques autour d’un titre évocateur, Le Roman expérimental. Mais il est déjà sur la brèche pour faire « vrai », pour transcrire les