le travail des femmes en france
Depuis le XXème siècle, les droits des femmes dans le travail ont connu de fortes évolutions.
Les différentes réformes qui ont été entreprises au cours des deux derniers siècles afin de faire évoluer la condition des femmes ont progressivement amélioré la parité hommes-femmes. La déclaration des droits de la femme et de la citoyenne d’Olympe de Gouges est une des principales réformes qui a déclenché le départ d'un chemin vers l'égalité homme-femme.
« Article 7: Nulle femme n'est exceptée, elle est accusée, arrêtée, et détenue dans les cas déterminée par la loi: les femmes obéissent comme les hommes à cette loi rigoureuse »
Depuis 1946, l’égalité hommes femmes est un principe constitutionnel ("la loi garantit à la femme dans tous les domaines des droits égaux à ceux des hommes"). L’égalité professionnelle est donc reconnue en droit mais de nombreux textes ont été adoptés par la suite pour assurer une égalité de traitement et une égalité des chances.
Au XIXème siècle, les premières mesures adoptées pour encadrer le travail féminin ont d’abord été des mesures protectrices. La femme considérée d'abord comme une mère, la loi visait à protéger la mère au travail. Ainsi, la loi du 2 novembre 1892 limite la durée du travail des femmes à onze heures par jour et leur interdit le travail de nuit.
En 1919, alors qu'elles avaient remplacé pendant la Première Guerre Mondiale les hommes dans l'exercice de leur métier, les institutrices obtiennent d'être payées au même niveau que les instituteurs, et deviennent ainsi les premières à obtenir la fameuse revendication : « à travail égal, salaire égal. »
La loi du 4 juillet 1975 interdit de rédiger une offre d’emploi réservée à un sexe particulier, de refuser une embauche ou de licencier en fonction du sexe ou de la situation de famille. Le 9 février 1976, la directive européenne introduit la notion d’égalité de traitement qui vise à passer d’une égalité formelle à une égalité