Camille ROSZAK L2 SHDS TD1
Cultures et sensibilités
Dissertation : Le viol en France (XIXème – XXIème siècles)

Introduction :
Le viol en France est un sujet qui a longtemps été tabou, ou ignoré. Cependant au fil des siècles il est devenu un sujet essentiel, propice à de nouvelles lois pour lutter contre toutes sortes de violences commises à autrui.
Avant, la législation sur le viol dans les années 1970 dépendait d’une loi de 1863, qui stipulait que le viol n’était pas un crime mais un délit, cette loi n’envisageait le viol que de façon limitative, pour qu’il y ait viol, il faut qu’il y ait coït vaginal, donc le viol n’existait pas envers les hommes. Si la femme était violée avec un objet cela ne définissait pas un viol. Et le viol conjugal n’était pas conçu également. C’était alors une définition très restrictive du viol, mais qui fut revu dans le code pénal en 1980 comme « tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise »
Au XXIème siècle le viol constitue donc un crime dans la plupart des législations. Mais il existe encore des sociétés où le viol est toléré, voire non juridiquement défini. En France, le criminel s’expose à une peine allant de 15ans de prison ferme jusqu’à la prison à perpétuité en cas de récidive ou si le viol est accompagné de tortures. Mais ça reste un sujet peu médiatisé et peu traité.
Mais il ne faut pas non plus imagier que l’abus sexuel, le viol ne concerne que les minorités issues de milieux particulièrement défavorisés, évoluant dans le milieu de la prostitution, de l’alcool, ou de la drogue. Il n’existe pas de milieu socio-économique prédisposant à ce type d’événement. Même si de manière générale, le viol se produit dans la rue, après des soirées bien arrosées, sur des femmes, seules, bien souvent après avoir inhalé, dans l’ignorance, du GHB appelé autrement « la drogue du violeur » ; il y existe malgré tout une grande typologie de