Le vote - disposition et transaction
L’auteur de ce texte, Daniel Gaxie, politiste de la scène actuelle et professeur à l’Université de Paris I (Panthéon-Sorbonne) est né en 1947 et agrégé en science politique en 1982. Il retourne à l’enseignement dans cet université après un parcours où la Fondation Nationale des Sciences Politiques, l'Institut International d'Administration Publique, l'Université de Picardie à Amiens et le CNRS figurent. Ayant plusieurs diplômes en droit (dont le début de ses études supérieurs à travers une licence), c’est la sociologie du vote qui est le plus associée à son objet d’étude et sa création du concept de «cens caché».
Oeuvre
La dichotomie présente tout au long de cet ouvrage concerne la définition du vote. Il est relevé comme dispositif et comme transitif. Theodore Roosevelt définit le vote comme «… un fusil, son utilité dépend du caractère de l'utilisateur.», et en lisant Gaxie on introduit deux autres facteurs, les acteurs et la contingence de son environnement.
Tout au long de cette dissertation il y a plusieurs points de vue présentés. En vérité, le vote est ici abordé de différents angles et même ces idéologies bien argumentées restent, simplement représentatives. Le binôme régulier au long de cet exposition est le caractère de disposition et transaction du vote.
Avant tout, et parce que ce concept nous permet de placer les idées, il faut élucider la définition de marché politique. D’après Lexington, rédacteur en chef du magazine Contrepoints, «L’analyse classique distingue sur le marché politique producteurs et consommateurs de biens. Les producteurs, principalement les hommes politiques, offrent discours, slogans et promesses (mais aussi services et arrangements) aux consommateurs, les électeurs. (Lexington, in Contrepoints).
Tudesq dit que «Les relations sont plus personnelles qu’idéologiques…» et cette affirmation nous amène aux relations développées dans les marchés politiques. Il faut savoir de quel type est donc le marché. Dans cette narration