Le XIXe siècle-Contexte historique Le XIXe siècle est une période d’instabilité politique. Elle commence tout d’abord avec le coup d’état de Napoléon Bonaparte, le 9 novembre 1799, qui met fin à la révolution française et à la monarchie du XVIIIe siècle. Le consulat remplace alors le Directoire. Ce régime est dirigée par trois consuls, mais le pouvoir réels est détenu par le Premier consul : Napoléon Bonaparte. En 1799, il a pour but premier de rétablir l’ordre et le calme. Bonaparte veut aussi faire de la France un état fort et moderne. Dès 1800, il commence de grands changements. L’administration et la justice sont profondément réformés, les fonctionnaires et les juges sont désignés par le Premier consul. Des préfets, des sous-préfets et des maires sont nommés à la tête des départements, des arrondissements et des communes. Les premiers lycées sont ouverts en 1802 pour former les futurs dirigeants du pays. Pour relancer l’économie Bonaparte fonde la Banque de France en 1800 et crée une monnaie stable, le franc germinal (1803). Il met en route de grand chantier pour embellir la ville de Paris. Le Concordat et le Code civil sont signés. Ces sont deux grandes réformes du Consulat. Le Concordat reconnait que la religion pratiquée par la grande majorité des français est le catholicisme, il a été signé en 1801 par le pape Pie VII. Le Code civil, lui, rassemble tous les textes de lois qu’il faut respecter en France. Il a été achevé en mars 1804. Il reprend des idées de la Révolution, comme l’égalité des citoyens devant la loi ou la liberté individuelle. Mais il repose aussi sur des idées plus traditionnelles. Cet exemple en est la preuve, au sein de la famille, l’autorité appartient au père ; la femme et les enfants doivent lui obéir. Au cours de ses nombreux changements, Napoléon fait de la France qui était une république, un Empire. Il se fait sacré empereur par le pape lors d’une cérémonie grandiose qui a lieu à Paris, dans la cathédrale Notre-Dame, le 2