Le cid et bérénice acte 2 scène 7
Les personnages ne cessent de se faire face, notamment lors de la scène 7 de l’acte II où Chimène et Don Diègue se rendent chez le roi pour plaider la justice ou se défendre. La structure des vers est très importante est accentuée l’aspect dramatique de cette scène qui commence par un enchaînement de stichomythie et finit par des tirades plus longues toujours avec une alternance des deux personnages (avec quelques interventions du roi). La dimension tragique est accentuée par le registre utilisé par Chimène mais il est aussi exacerbé par la répartition de la parole dans la scène ce qui insiste sur l’enjeu dramaturgique. Dans la scène qui suit, la parole à aussi un effet direct sur l’enjeu dramatique car elle permet de montrer clairement les remords et la tristesse de Don Rodrigue après son acte, d’ailleurs le registre utilisé l’accentue aussi. Effectivement, le registre pathétique utilisé par Don Rodrigue à son effet sur l'œuvre en …afficher plus de contenu…
Dans Bérénice, aussi tourmentées soient les paroles de Titus, Bérénice n’y a pas accès pendant la moitié de la pièce, la laissant tourmentée elle aussi. Il est possible d’en déduire qu’elle n’aurait peut-être pas choisi de partir si vite s’il avait choisi de lui expliquer son problème dès le début, Bérénice n’aurait sûrement pas cherché à partir si subitement. Les paroles de Titus lui sont destinés mais ne parviennent pas jusqu’à elle, creusant la tristesse et l’impatience dans son esprit. Le choix que fait Titus de ne pas agir et de repousser son affrontement avec la reine de Palestine à des conséquences directes sur l’intrigue, cela amènera d’ailleurs Bérénice à dire, déchirée et tourmentée : “Non, je n’écoute rien. Me voilà résolue. Je veux