Le classicisme et ses oeuvres
De plus, il semble comme à la merci de la passion amoureuse comme le prouvent les compléments d’objet direct désignant les hommes « nous prend » (l.1),« nous peuvent » (l.4-5), « nous charmer » (l.6), « on nous entraîne » (l.9), « nous oblige » (l.12), « elle nous oppose » (l.19) mais aussi la proposition subordonnée relative adjective « qui nous peuvent frapper » (l.4-5) : l’éloquent subit le pouvoir que les femmes ont sur lui. Cette impression est renforcée par la proposition subordonnée relative adjective « la nature nous oblige » (l.12) : pour lui, la séduction demeure la nature profonde de l’Homme, par conséquent il ne peux y …afficher plus de contenu…
En outre, Dom Juan compare ses conquêtes amoureuses aux conquêtes guerrières comme le souligne le champ lexical des conquêtes « une conquête » (l.24), « triompher » (l.25) désignant ici la victoire sur les femmes, « résistance » l.25) signifiant la lutte qu’elles peuvent exprimer mais que le séducteur réussi à outrepasser, « ambition » (l.26) en connotation avec l’ambition de conquêtes du héros, « des conquérants » (l.26), « de victoire en victoire » (l.26), « n’est rien qui puisse m’arrêter » (l.27) rien n’heurte Dom Juan dans sa quête tant il est déterminé, « étendre mes conquêtes amoureuses » (l.29-30) finalement le charmeur a toujours soif de plus de conquêtes, plus de relations galantes. De surcroît, le séducteur instaure un caractère épique à