Le clergé religieux avant la réforme tridentine
Les famines frumentaires la font fluctuer, c’est le cas en 1661, en 1693-1694 et surtout à l’hiver 1709-1710. L’évêque touche en plus un revenu casuel, bénéfice de sa terre s’il en cultive une petite, revenus des messes pour les défunts… A Bordeaux, le cardinal François de Sourdis décide en 1611 d’instaurer un tarif fixe pour l’impôt casuel versé pour un enterrement : 4 livres pour un riche, 2 pour un moyennement riche, 1 pour un pauvre. Les conditions des cures sont variables mais toujours acceptables, elles ne connaissent jamais de crise de recrutement. Au XVIIIème, les revenus fixes se généralisent, le curé a des ressources personnelles mais il reçoit aussi des offrandes diverses. Finalement, sa situation n’est pas à plaindre contrairement à celle de certains de ses …afficher plus de contenu…
Le curé est proche du peuple mais n’en fait pas partie. Il participe aux travaux de la terre, baptise, instruit, s’occupe de l’état civil depuis 1539, répartit la taille royale, conseille les habitants sur tout et n’importe quoi. Les cures sont en général occupées longtemps par un seul et même type qui représente la communauté auprès du seigneur et du Seigneur. Le curé est en fait la personne en laquelle se mêlent le plus étroitement sacré et