Le conte de milles et une source de jean-claude londres
Cette notion est très large puisqu’elle peut englober l’intégralité de ce qui a été assimilé. Dans ce conte de Jean-Yves Loude, la source n’est pas une source normale mais une source pleine de savoir et de connaissance, ce qui est une personnification. La personnification est une figure de style, un procédé littéraire relevant de l’anthropomorphisme, qui consiste à attribuer des propriétés humaines à un animal ou à une chose inanimée (objet concret ou abstraction) que l’auteur fait vouloir, parler, agir, à qui une personne s’adresse : « La source avait réponse à tout. » C’est donc une hyperbole car c’est une exagération de ce que représente la source. Par ailleurs, au commencement du conte, le savoir était défini comme quelque de bien par « […] la source [qui] délivrait au jeune homme la connaissance […] », l’aidant ainsi, …afficher plus de contenu…
La source dans le conte est dépeinte comme une entité remplie de connaissance mais qui l’utilise de manière néfaste, en manipulant le garçon. Toutefois, ce dernier prend conscience des mauvaises intentions de la source et décide de s’en éloigner grâce à l’intervention de l’oiseau migrateur. La curiosité est une vertu, cependant, elle reste dangereuse pour ceux qui n’ont pas de limite. Finalement, il peut être dit que la sagesse et la maturité sont acquises au fur et à mesure que nous voyageons de pays en pays. C’est en côtoyant des personnes de différentes nations que le partage de connaissance peut se faire. Selon Baltasar Gracian, dans son