Le H Ros Yufuy
Chacun de nous admirons un modèle d’excellence, que ce soit un acteur, un comédien, un personnage fictif ou encore un sportif, tous représente un idéal. On pourrait alors parler de héros, cependant il faut définir le ‘héros’ par rapport aux différentes époques car son évolution reste constante.
La décadence de la morale est fort présent dans les séries télévisée américaine tel que «24 heures», comme le souligne Ariane Petit. Le héros de cette série, Jack Bauer, use de la torture pour obtenir des informations qui ensuite permettent de sauver le monde. La différenciation entre «le bien» et «le mal» est de plus en plus floue. Les actes ne sont plus un élément de distinction entre ces deux concepts, ce sont de nos jours les intentions qui importent. Ce comportement ce mari fort bien avec l’adage «la fin justifie les moyens».
Charlotte Goëtz-Nothomb nous explique une évolution flagrante du mode de vie du héros. En effet, le héros antique se battait contre des dieux, des créatures, des montres... L’ennemi venait de l’extérieur et le combat était, le plus souvent, physique. Le héros figurait un idéal, un modèle d’excellence à atteindre.
Cependant, au fil des siècles, le combat a évolué, il n’est plus de même nature. Le héros ne se bat plus contre un ennemi extérieur mais contre lui-même. Sa tare est une vie cyclique, une courbe composée de phases ascendantes puis descendantes, de gloires puis de défaites.
Selon Charlotte Goëtz-Nothomb, cette modification vient de l’obligation que le héros a de pouvoir être vécu par tous. Pour cela il a développé une bipolarité où le «héros» (phase ascendante) se lie à l’«anti-héros» (phase descendante). Cette liaison donne lieu au combat interne. Il est évident que cette modification ne s’est pas opérée sans peine. Le «héros moderne» a dû sacrifier sa morale.
Umberto Eco fait une comparaison et un lien entre le héros et l’homme qui pour moi est des plus parfait. Si on insérait