Ch.2 II, B le moi face aux autresIdée générale : les autres représentent à la fois pour moi ce qui menace mon identité et ce qui la révèle et la constitue 1 – l’aliénationParce que l’homme est un être conscient, réfléchi, il a la capacité de se comprendre d’un point de vue extérieur à lmui-même, d’un point de vue étranger à lui-même.Autrui est donc d’abord pour moi une dimension de ma propre conscience, soit ce que Sartre nomme l’être-pour-autrui.D’où 2 csqces négatives : …afficher plus de contenu…

(Cf texte Bergson) 2 – La révélationLe masque que porte l’acteur dans les théâtres antiques servait aussi à porter sa voix, à l’amplifier : le personnage que la situation sociale m’impose de jouer constitue en même temps, pour moi, une occasion de me connaitre et d’exprimer plus librement ce que je suis. En effet, le rôle que je joue contribue aussi à libérer ma personnalité, puisqu’en théâtralisant mon existence, ce rôle permet à ce que je suis de s’exprimer plus facilement : voir Leiris, et l’épisode de l’inversion (il se déguise en femme et parvient à échanger de vrais baisers avec une femme dans une situation au départ qui relevait du jeu) : bref, on a besoin de jouer pour ne plus jouer, l’artifice du costume, de la fonction sociale libère de la contrainte : le dédoublement, la duplicité sont justement les propriétés de la conscience sérieuse, de la conscience réfléchie. La fonction protège. La métamorphose est ici révélatrice et non …afficher plus de contenu…

(Cf texte de Bergson distribué) Nous sommes libres quand nos actes parviennent à nous caractériser, ie quand nos actes reflètent le style de vie qui est le nôtre, la « mélodie intérieure » qui nous est propre, quand l’instant condense notre durée, quand l’instantané symbolise la succession de notre histoire. Nous sommes ainsi libres si nous voulons, pensons et