hume, traité de la nature humaine, explication de texte

1626 mots 7 pages
Dans ce texte David Hume, philosophe écossais du XVIIIe siècle, amène à réfléchir sur l’existence du moi, y-a-t-il une identité derrière nos diverses perceptions ? Il y répond dans cet extrait de son œuvre, le livre Traité de la nature humaine, un essai publié en 1740. La question est donc : quel est le rapport entre nos multiples perceptions et nos idées, et y-a-t-il une unité de l’identité du moi. Il évoque tout d’abord le fait que le soi-même serait incessant, perpétuel et qu’il serait alors preuve que nous existons. Ensuite, son contraire, il serait discontinu, éphémère voir inexistant. Puis il finit par mentionner le fait qu’il pourrait y avoir plusieurs façons d’interpréter ce moi. Cela suscite plusieurs affirmations de la part de l’auteur que nous aborderons dans cet ordre : il propose l’antithèse de ce qu’il avancera plus tard avant donner de son accord sous condition d’une cohabitation d’une autre thèse autant plausible que la sienne.

D’abord, hume aborde une thèse qui n’est pas la sienne mais celle d’autres philosophes et qui consiste à croire que le soi-même est continuellement présent en nous, qu’il fait partie de notre identité et ne nous quitte jamais : « Il y a certains philosophes qui imaginent que nous avons à tout moment la conscience intime de ce que nous appelons notre moi ; que nous sentons (…) sa continuité dans l’existence ». Il attaque donc ces philosophes, ici, évoquant leur certitude à avoir continuellement conscience d’être eux. Il utilise d'ailleurs le verbe « s’imaginer » dans le but de montrer quelque chose de plus fort, de plus certain, une croyance et non pas seulement une opinion ; on peut aussi penser que ce verbe est employé pour ainsi montrer qu’ils on tort : « qui s’imaginent ». Aussi, il prend la précaution de ne pas citer ces philosophes en utilisant la locution « il y a » et en ne donnant aucun nom afin de préserver l’attention du lecteur sur sa propre thèse ; ou utilisé de façon négative « il y a des philosophes »

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