hume, traité de la nature humaine, explication de texte
D’abord, hume aborde une thèse qui n’est pas la sienne mais celle d’autres philosophes et qui consiste à croire que le soi-même est continuellement présent en nous, qu’il fait partie de notre identité et ne nous quitte jamais : « Il y a certains philosophes qui imaginent que nous avons à tout moment la conscience intime de ce que nous appelons notre moi ; que nous sentons (…) sa continuité dans l’existence ». Il attaque donc ces philosophes, ici, évoquant leur certitude à avoir continuellement conscience d’être eux. Il utilise d'ailleurs le verbe « s’imaginer » dans le but de montrer quelque chose de plus fort, de plus certain, une croyance et non pas seulement une opinion ; on peut aussi penser que ce verbe est employé pour ainsi montrer qu’ils on tort : « qui s’imaginent ». Aussi, il prend la précaution de ne pas citer ces philosophes en utilisant la locution « il y a » et en ne donnant aucun nom afin de préserver l’attention du lecteur sur sa propre thèse ; ou utilisé de façon négative « il y a des philosophes »