Le pont mirabeau apollinaire
L'eau est un élément habituel du poème lyrique pour exprimer la fuite du temps. Ici, elle est nommée, c'est la Seine.
Le vers 1 utilise le présent de vérité générale "coule", c'est quelque chose d'immuable, comme le temps qui passe.
Le pont est le …afficher plus de contenu…
Pourtant "l'onde si lasse" (lasse = fatiguée, ennuyée) au vers 10 montre que cet amour va s'estomper. L’ allitération en [s] dans "si lasse" sonne comme une plainte, et impose un rythme lent à la lecture rendant compte de cette lassitude.
III. L'échec de l'amour - Vers 13 à 18 Au vers 13, Apollinaire se rapproche du Romantisme avec la comparaison "L'amour s'en va comme cette eau courante", l'utilisation de la comparaison de l'eau qui coule pour parler du temps qui passe ou de l'amour qui passe est assez commune en …afficher plus de contenu…
Cette double anaphore fait résonner ce quatrain comme une litanie (plaintes répétées sans cesse) du poète qui désespéré de cet amour qui s'éteint.
La répétition de "L'amour s'en va" insiste sur la disparition de cet amour.
La paronomase (employer dans une même phrase des mots dont le son est semblable, mais le sens différent) aux vers 15 et 16 "la vie est lente" / "violente" montre la douleur du poète.
La diérèse sur "violente" insiste sur cette douleur. De plus, le mot se lit vi-o-lente (vie-eau-lente) qui reprend les thèmes du poème.
A noter au vers 16 la majuscule à "Espérance", ce qui n'est pas sans rappeler le poème de Baudelaire Spleen - LXXVIII .
IV. La fuite du temps - Vers 19 à