Leasing ou crédit bail
Introduction
La plupart du temps, le financement d’une entreprise repose exclusivement sur la thésaurisation de ses bénéfices et la souscription de crédits auprès des banques. Les PME en particulier se trouvent donc souvent confrontées à des lacunes de financement, avant tout lorsqu’elles souhaitent étendre leurs activités, se repositionner sur le marché ou modifier leurs structures existantes. La rencontre de l’offre et de la demande de capital avorte fréquemment suite à une capacité d’autofinancement des entreprises jugée trop faible par les bailleurs de fonds. En outre, les attentes divergentes des deux parties en matière de transparence et de conditions de capital, la méconnaissance des possibilités de recours aux instruments financiers moins courants, mais aussi parfois le manque de temps à les étudier de près, constituent souvent une entrave à l’émergence de solutions de financement. Pourtant, ce sont précisément les défis posés par une économie de l’innovation et de la concurrence mondialisée qui doivent inciter les dirigeants d’entreprise à ne laisser de côté aucune option économique et financière susceptible de devenir la clé de leur succès.
Dans une entreprise, l’intensité du capital et sa part d’immobilisation fluctuent régulièrement.
Ainsi, pour lui assurer un succès durable, un financement sur mesure adapté à ses besoins et projets concrets est indispensable. Le type, le montant en jeu et surtout l’optimisation de la structure de financement par la juste combinaison des instruments disponibles sont donc des facteurs décisifs pour chaque société (figure 1,). En ce sens, sa taille, sa forme juridique et la branche à laquelle elle appartient ont une certaine influence sur le mix de financement envisageable. Le rapport optimal entre capital propre et capital étranger ainsi que le poids des différentes alternatives de financement varient en fonction de sa valeur, de son objectif et de sa durée.
La nécessité de nouvelles sources de