Lecole des femmes
Le 5 mai 2004
« L’École des femmes »
Acte 4, Scène 9
Cette scène est très importante dans la structure globale de la pièce. Cette scène rétablie la plus grande chute d’Arnolphe dans la pièce. On peut voir les thèmes de la colère, de la jalousie, et de la peur dans cette scène. C’est la scène où nous voyons la grandeur de la peur qu’Arnolphe a pour devenir un cocu et qu’il poussera les choses à l’extrême pour n’arriver pas à ce destin. Cette scène renforce l’idée qu’Arnolphe est vraiment une lâche et qu’il ne peut pas s’agir pour lui-même. Aussi, cette scène nous montre qu’Arnolphe a besoin de payer ses domestiques pour exécuter ce piège, et ça indique qu’il n’a pas des vrais amis et qu’il est tout seul dans ses pensées. Il y a des objets et des images dans la scène qui renforcent l’idée qu’Arnolphe est sa propre victime. « Que tous deux à l’envi vous me chargiez ce traître, Mais d’un air dont son dos garde le souvenir, Et qui lui puisse apprendre à n’y plus revenir »[1] Arnolphe veut que Horace ne soit plus un obstacle entre lui et Agnès. C’est la première fois qu’il dit qu’il veut vraiment se débarrasse de Horace. Pour les spectateurs, c’est la première fois où nous voyons qu’Arnolphe devient un vraiment menace à le rapport entre Horace et Agnès. Le ton de cette scène est beaucoup plus sérieux d’autres scènes. Le vers « et qui lui puisse apprendre à n’y plus revenir »[2] est le moment où nous apprendrons qu’il a fini de jouer les jeux et maintenant il a le pouvoir de faire mal à Horace. Malheureusement pour Arnolphe, il pense trop à l’idée que Horace est son grand obstacle; il est aveugle du fait qu’il est son propre obstacle. Cette scène nous montre qu’Arnolphe perds son temps avec des rêves d’attraper Horace dans ses pièges insignifiants. « Mais il lui faut, nous trois, dresser une embuscade »[3]. Arnolphe ne pense jamais que les raisons pour lesquelles il a des obstacles ce sont sa peur de la société et sa peur d’être