Lecture analytique - la dame aux camélias
Lecture analytique sur les chapitres XXVI et XXVII
Montrer que la scène de la mort contribue au mythe de l’héroïne et relève d’un côté romantique.
La Dame aux Camélias a été écrite par Alexandre Dumas fils en 1848 au XIXème siècle sous la Restauration. Ce roman appartient au mouvement littéraire du romantisme. L’auteur fait beaucoup d’allusions à la religion chrétienne dont le retour caractérise le mouvement du romantisme. Le titre de cette œuvre, La Dame aux Camélias, se réfère à l’héroïne de ce roman qu'est Marguerite Gautier. Les deux derniers chapitres du roman constituent le passage à étudier ; les derniers moments de la vie de Marguerite ainsi que sa mort y sont relatés sous forme de journal dans le chapitre XXVI.
Dans un premier temps nous allons étudier les faits qui nous permettent de montrer que l’héroïne de ce roman est un personnage mythique et dans un deuxième temps, le côté romantique de ce passage malgré la scène de la mort.
Nous pouvons donc essayer de répondre à la question : « En quoi la scène de la mort relève d’un côté romantique et contribue au mythe de l’héroïne ? »
Marguerite Gautier est morte dans les plus belles années de sa vie de courtisane ; elle était en quelque sorte à l’apogée de sa réussite sociale. Chez les courtisanes, la jeunesse est un point culminant de leur vie. Marguerite étant morte dans cette période-là (« jeune encore, j’étais écrasée par la souffrance. » page 300), on peut considérer que sa mort est tragique. Malgré sa fin qu'elle sait toute proche, Marguerite profite pleinement des derniers moments de sa vie comme pour tenter de s’éloigner de la mort. L’énumération page 291 nous le montre : « j’étais de toutes les fêtes, de tous les bals, de toutes les orgies ». En vérité générale, les personnes décédées jeunes deviennent plus facilement mythiques ; ce fait est du à leur mort souvent tragique. La mort prématurée de Marguerite prend donc part
Marguerite meurt après de longues souffrances