1ère S1
LEZRAK Omar
NICAISE Florian
MORILLON Paul

Lecture analytique Montaigne
D’après ce texte au sujet de l’Homme dans les genres de l’argumentation, nous pouvons en tirer trois niveaux de lecture :
LA SIGNIFICATION LITTERALE :
Dans un premier niveau de lecture, nous pouvons observer que dans ce texte il n’y a pas d’intrigue. C’est un texte de moralité, d’argumentation assez philosophique. Un seul personnage est traité : c’est ici l’être humain que nous sommes. Dans ce contexte, on nous parle de l’homme et de ses défauts. Montaigne le critique. L’homme veut faire changer les choses et cela et de sa nature mais il ne peut pas tout changer. Une multitude de chose est agencée, faite, construite par le pur et simple hasard ou par la nature. Une vraie réflexion philosophique se construit autour de ce sujet. Il oppose le monde des « barbares » face au monde des européens qui est civilisé. Montaigne argumente donc l’opposition entre nature (barbare) et culture (monde européen, occidental dans lequel il vit). Il défend le fait que la barbarie n’est pas ce que l’on pense. Les Européens ne pensent pas être sauvages mais en réalité, ils se réfugient derrière leurs apparences de civilisations pour dissimuler leur sauvagerie.
PROCEDES LITTERAIRES :
Dans cet extrait des Essais Des Cannibales, nous pouvons remarquer plusieurs répétitions notamment celle du mot « barbare » cité à deux reprises ainsi que le mot « sauvage » cité à quatre reprises. Cela a pour fonction d’accentuer la vraie signification de ces termes.
De plus, on observe à la ligne 3 et 4 une gradation descendante entre les mots « religion » ; « police » et « choses » : « Là est toujours la parfaite religion, la parfaite police, parfait et accompli usage de toutes choses ». Nous pouvons aussi souligner par la même occasion l’anaphore du mot « parfaite ».
Par ailleurs, nous pouvons voir deux champs lexicaux, celui de la nature avec les mots « nature » ; « fruits » ; « saveur » ; « sauvage