Lecture analytique nana
J’me suis rappelée y’a très longtemps, c’est fou comme le temps passe autant.
J’me suis rappelée d’mon père, d’ma mère, d’mes frères. J’me suis rappelée d’la mer, des mammifères, des étoiles de mer qui ne vivaient que des misères et qui avaient des rêves amers.
J’ai entendu une discussion qui disait que la pollution est la solution et notre amie pour la vie.
J’me suis interposée, posée pour causer et nous mobiliser et j’ai proposé.
Je leur ai expliqué que c’n’est pas compliqué de ne pas s’moquer, il faut s’impliquer et indiquer que la pollution n’est pas vraiment une solution. Je leur ai dit qu’elle polluait nos océans et même si la mer n’a pas d’chair, elle est vivante, elle et ses poissons malicieux à cent mille lieues au milieu de merveilleux et précieux lieux.
Mais la pollution les a écrasés, et j’ai proposé de la valorisée par le chant, j’suis montée sur une tour pour faire mes discours sans détour. Mais rien ne marchait, les océans disparaissaient. Et puis un jour en marchant dans la rue, déçue, vaincue, abattue, j’ai entendu derrière moi un tam-tam, une soit disant histoire de slam, j’ai essayé et ça a été, les gens m’ont consulté et les océans ont été sauvés. Et vous savez, maint’nant en Martinique sous les tropiques, à coté des boutiques exotiques, féeriques, j’entends les océans me remercier, j’ai apprécié et j’ai recommencé à négocier. Mais nous n’avons pas terminé, nous sommes déterminés, il faut l’exterminer, la laminer pour sauver notre bel océan sans désagrément mais avec l’agrément des poissons volants.
Arrêtez, vous les polluants, préservez notre bel