A une passante

Charles Pierre Baudelaire est un poète français, né à Paris le 9 avril 1821 et mort le 31 août 1867 à Paris. Il est l'un des poètes les plus célèbres du XIXe siècle, Il a aussi ouvert les portes du symbolisme et de la modernité poétique. Œuvre majeure de Charles Baudelaire, le recueil de poèmes Les Fleurs du Mal, intégrant la quasi-totalité de la production poétique de l’auteur depuis 1840, est publié le 23 juin 1857 et a été réédité en 1861

I La rencontre

C'est tout le vacarme déplaisant de la rue moderne qui est exprimé, « La rue assourdissante autour de moi hurlait » avec une personnification de la rue, on assiste donc a une rencontre uniquement visuelle avec une description progressive de la beauté de cette femme, elle montre déjà l’admiration du narrateur qui compare sa jambe à celle d’une statue.
Le poète insiste sur la présence exceptionnelle de la femme avec une phrase de description qui s’étend sur les vers 2 à 5.
On trouve aussi l’expression « en grand deuil » qui évoque la tristesse et le malheur, Baudelaire l’associe la notion de tristesse a celle de la beauté.

II Le coup de foudre

Face à cette apparition, il ne peut être qu'un spectateur « paralysé » « fasciné » souligné part le terme « crispé » au vers 6. Le narrateur a une réaction émotionnelle incontrôlée : le coup de foudre. La comparaison au vers 6 « comme un extravagant » souligne l'opposition des attitudes entre « elle » et « lui ».
Dans le vers 7, Baudelaire est sensible au regard de la femme, il compare son œil a un ciel orageux. Puis une oxymore au vers 8 « la douceur qui fascine et le plaisir qui tue » : ambivalence de la femme, porteur de douceur et de danger.

III La déception du départ de la femme

C’est dans les deux tercets que se précise la conception tragique de l’Amour qui anime le poète ;
Ce « coup de foudre » apparaît comme un « éclair » (vers 9) « puis la nuit » ; la femme continue son chemin, elle disparaît et le narrateur se retrouve