Charles baudelaire

372 mots 2 pages
Charles Baudelaire est un poète français, né à Paris le 9 avril 1821 et mort dans la même ville le 31 août 1867. Il est l'un des poètes les plus célèbres du XIXe siècle, il a rompu avec l'esthétique classique en inaugurant la modernité. Il était également le traducteur d'Edgard Poe et un grand critique d'art. On le connait également sous le nom de « poète maudit ». Son seul et unique recueil « Les fleurs du mal » fut condamné et censuré à sa sortie car il était considéré comme trop choquant pour la morale bourgeoise (c'était une offense à la morale publique et aux bonnes mœurs). Baudelaire n'était pas reconnu de son vivant, il a mené une vie en totale opposition avec les codes moraux de son époque. En revanche, ses successeurs le considèrent comme : « Le vrai Dieu » selon Rimbaud et « le plus important des poètes » pour Valéry. Il rejette le réalisme et le positivisme dont il est contemporain et sublime la sensibilité.

L’Exposition Universelle de 1855, qui fait suite à celle de 1851 organisée à Londres, est un projet ambitieux, encouragé par Napoléon III pour démontrer la grandeur et l’excellence de la France. La particularité de cette Exposition est la présentation de plus de 5000 peintures et sculptures au palais des Beaux-arts (édifié pour l’occasion, rue Montaigne); sous la forme d’une rétrospective de plus d’un demi-siècle d’art, le Second Empire voulait y suggérer la prééminence de la France dans ce domaine. 
Baudelaire, critique reconnu des Salons, ne manque pas l’événement et écrit trois articles. Le premier et le troisième sont publiés dans Le Pays, les 26 mai et 3 juin 1855. Mais le journal refuse l’article sur Ingres, sans doute inquiété par l’originalité – la marginalité ? – du critique dans son style et son propos. Ce texte ne sera publié que le 12 août 1855 dans Le Portefeuille, et L’Exposition Universelle ne retrouvera son unité que dans les Curiosités Esthétiques, recueil posthume de 1868. On discerne l’amertume et le découragement du critique

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