Lecture comparée victor hugo et jules laforgue
« Spleen » Jules Laforgue & « Rêverie » Victor Hugo
I La couleur des poèmes
1. Obscurité au rayonnement
• Chez Jules Laforgue, on remarque le champ lexical de l’obscurité « ciel gris rayé »V2, « brume de suie V3, « ombres » V4. Chez Victor Hugo, champ lexical de l’obscurité : « brume » V2, « brouillard » V12 « ciel d’automne » V14 mais qui est accompagné par le champs lexical de la luminosité « géant rougit » V3, « jaunissant » V4, « flèches d’or » V12… Symbole de l’espoir dans le poème de Victor Hugo. Chez Laforgue => Optique sombre.
• Termes péjoratifs chez J. Laforgue : « brume de suie » V3, rappelle la cité, la ville, évoque le contexte à l’intérieur de la ville et s’oppose à la gradation dans le texte de V. Hugo.
• Vie citadine chez Laforgue qui s’oppose à l’explosion, au feu d’artifice chez Hugo : « Jaunissant » V4, « éclatante »V10, « gerbe épanouie » V11, « flèches d’or »V12.
2. Ennui au conte de fée
• Laforgue cherche un moyen de s’arracher à l’ennui contrairement à Victor Hugo chez qui on retrouve la marque de l’espoir : « Qui fera surgir soudain, qui fera naître » V7.
• Métaphore de la prison, de l’enfermement du poète dans son ennuie chez Laforgue // Pluie (verticale) donc s’oppose à l’horizontalité chez Hugo => idée d’ouverture, promesse du lointain.
• Communauté d’esprit entre les 2 textes dès le début. « Rêverie » a une connotation positive de l’ennui // songe => Donc divergences de connotation de l’ennui dans le titre « spleen » différent de « rêverie ».
• L’ennui encadre le poème de Laforgue : « Tout m’ennuie aujourd’hui » Premier vers et « je m’ennuie encor » Dernier vers => dernier vers. Tandis que chez Hugo : début sombre avec « Oh ! Laissez moi ! » et fin féerique par rapport au voc utilisé qui laisse entrevoir un certain espoir.
• Laforgue met en scène sa propre vie sombre à laquelle il ne peut échapper avec des mots comme « toujours » V10 & « éternelle pluie » V2. Contrairement à V.H qui ne voit pas son