L’exposé que je présente aujourd’hui traite d’un humaniste qui a un rôle fondamental à la Renaissance car il est le premier de son temps à avoir été puiser dans l’Antiquité, à la fois pour le faire revivre, s’en inspirer, mais surtout l’adapter aux temps modernes. Cet humaniste c’est Leon Battista Alberti, né en 1404 à Gênes et mort en 1472 à Rome. Il est vrai que rien dans sa vie ne le prédestinait à avoir ce rapport avec les Arts et la littérature, étant donné qu’il est issu d’une …afficher plus de contenu…

Ces éléments nous montrent qu’Alberti va donc admirer ses édifices, les prendre pour modèle, et sa première réalisation architecturale avec le palais Rucellai à Florence nous montre qu’il va s’en inspirer fortement, sans pour autant chercher à les imiter. L’édifice qui va recueillir toute notre attention aujourd’hui est aussi l’une de ses premières réalisations : c’est le temple Malatesta à Rimini. Mais à la base, c’était l’église San Francesco qui datait du XIIe siècle, et qui connaît une modernisation à la demande du seigneur de Rimini qui veut en faire un mausolée dynastique pour lui-même et sa dernière femme Issota degli Atti. Pour cela, il réquisitionna vers 1454 auprès du pape Nicolas V l’architecte Alberti pour s’occuper de la façade. Il y a aussi la contribution d’autres artistes pour l’intérieur comme Matteo de’ Pasti, Agostino di Duccio ou encore Piero della Francesca. Je vais rapidement évoquer le plan de l’édifice : on est ici face …afficher plus de contenu…

C’est ce que l’on va maintenant voir avec le tempio Malatestiano qui s’inspire à la fois de modèles antiques et locaux. La façade de l’édifice en pierre et en marbre montre directement la conversion de l’arc de triomphe à cette église gothique avec cette division tripartite, qui vient montrer la puissance de Sigismond Malatesta, en accord avec la fonction des arcs de triomphe à l’Antiquité. La façade s’inspire de 2 modèles d’arc triomphal, le premier étant le célèbre arc de Constantin à Rome qui est un modèle pour tous les architectes de la Renaissance. En effet, Alberti reprend ici le même principe des trois arches, avec l’arche centrale qui est séparée des arches