Les années folles
The Jazz Age and the roaring twenties (ending with the The Great Depression)
Francis Scott Fitgerald : The great Gatsby ( 1925 )
Prohibition
Lendemain de la guerre : instant de déséquilibre Imaginez la chose ! Saigné par quatre années de souffrance avec son cortège de gazés et de gravats, de mutilés et veuves, de restrictions et de morts au combat, le monde va à la paix comme à la plage, en courant. S'amuser, se libérer devient la norme et le dogme. Dont la traduction en Amérique où les années 20 deviennent les "roaring twenties", années de joie furieuse, aussi appelées "les années folles". la prohibition est votée en 1919,
C'est une période de mutations culturelles et sociales. L'Amérique est soucieuse de se délivrer de ses tabous et d'accomplir une révolution des mentalités. Les premiers artistes jazz refusaient "l'Amérique aux larges pelouses et aux esprits étroits" (citation d'Ernest Hemingway). Ils organisèrent donc la résistance en s'abandonnant au plaisir de l'expérimentation artistique, de la boisson et de la liberté sexuelle, leur but étant de s'amuser sans aucune retenue. Leur mode de vie et leur indépendance étaient admirés par la jeune génération, ce qui poussa celle ci à se révolter contre les règles rigides d'un protestantisme moralisateur. C'est pourquoi l'on associe généralement le jazz jusqu'en 1950 à une jeunesse blanche. Le jazz, expression identitaire de l'homme noir, devient pour cette jeunesse le symbole de la modernité.
• Dans les années 1920 on assiste à la renaissance d'Harlem. Les restrictions de la guerre ont créé chez les blancs une envie d'exotisme et de rythmes enivrants. C’est pour cela qu'ils empruntaient le métro A qui les conduisait dans les cabarets noirs de Harlem comme le Small's Paradies ou le Cotton Club. Ce lieu attirait de nombreux intellectuels artistes et écrivains de la renaissance de Harlem, comme Alain Locke, Countee Cullen, William Faulkner et Langston Hughes. Harlem