Les antifongiques
Les antifongiques sont aux champignons ce que les antibiotiques sont aux bactéries. Ils sont donc utilisés pour lutter contre les infections locales ou profondes à champignons microscopiques. Doctissimo fait le point sur les différents médicaments disponibles, leur mode d’action et leurs inconvénients…
Les champignons microscopiques sont responsables également d'infections appelées mycoses (du grec mukês = champignon). Ces infections sont surtout fréquentes sur la peau, les cheveux et les ongles.
Rappel sur les champignons microscopiques et les mycoses
Ils peuvent être unicellulaires, dans ce cas on les nomme levures, ou être organisé en réseaux de filaments plus ou moins développés comme chez les moisissures et les champignons supérieurs. Ils se reproduisent en formant des spores . Chez les champignons supérieurs, elles sont d’ailleurs disséminées par un organe aérien parfois avidement recherché pour ses qualités gustatives.
La plupart des infections à champignons microscopiques (mycoses) sont dues à des levures ou des champignons filamenteux.
Dans la plupart des cas, ces infections sont localisées : peau, cheveux, poils, ongles, bouche et organes génitaux. On parle de mycoses superficielles. Paradoxalement, les traitements utilisés ne sont pas seulement locaux car dans certains cas comme les onychomycoses (mycose touchant les ongles), les champignons ne sont pas assez accessibles au traitement local par pommade.
L’utilisation concomitante de médicaments par voie orale ou injectable peut donc aussi être nécessaire en cas de mycose locale. Les principales maladies sont les candidoses cutanéo-muqueuses, le pityriasis versicolor, les dermatophytoses (atteintes cutanées dues aux dermatophytes, ex : teignes), les onychomycoses (atteintes des ongles).
Les mycoses profondes ou systémiques sont relativement peu fréquentes dans les pays industrialisés. Elles touchent majoritairement des personnes ayant un système immunitaire affaibli