Les attentats de londres
Du 7 Juillet 2005
« Si vous attaquez nos villes, disait Osama bin Laden dans l’une de ses récentes interventions diffusées sur cassette vidéo, nous attaquerons les vôtres ». Georges W. Bush, dans son discours sur l’état de l’Union, déclarait en janvier dernier : « Depuis que nos troupes ont envahi l’Irak, le monde est devenu plus sûr ». Les Anglais, le 7 juillet 2005, ont vu ce qu’il en était[1].
En effet, le 7 juillet 2005 à Londres, quatre explosions ont touché les transports publics de la ville faisant alors cinquante six morts et plus de sept cent blessés. En moins de cinquante six minutes, et pendant l’heure de pointe, les terroristes ont visé le métro et un bus impérial. Les trois premières explosions ont été très vites et se sont produites dans un intervalle de cinquante secondes. La première eu lieu dans le métro à Moorgate, Aldgate East et Liverpool Street suivi immédiatement de l’explosion qui touche King’s cross et Russel Square pour terminer à la station d’Edgware Road. Toutes les explosions ainsi que celle concernant le bus impérial étaient situées en plein cœur de Londres afin de faire le maximum de victimes possible.
Les réactions internationales ne se sont pas faites attendre. Effectivement, le Conseil de Sécurité des Nations Unis adopta à l’unanimité une résolution, la résolution 1611 condamnant ces attentats terroristes. Le Président de la République Française, Jacques Chirac, suite à la minute de silence observée par le Parlement européen réuni à Strasbourg, exprime sa profonde horreur et sa « solidarité totale de la France ». Ce fut ensuite directement la Suisse, et notamment le Président de la confédération helvétique Samuel Schmidt, qui condamna ces attentats en disant que « désormais nous ne pouvons plus dormir naïvement sur nos deux oreilles ».
Le gouvernement britannique a réagi de deux manières à ces attentats. Dans un premier temps, il a assimilé les attentats de Londres à des attentats terroristes et