ECJS : Etude de cas numéro 2 : Les barrages et le développement durable

1/L’auteur de ce texte est Arundhati Roy, une écrivaine indienne qui a milité de différentes façon contre le projet d aménagement de le Narmada. Elle a, par exemple, participée a la marche du 31 juillet organisée par l’ONG indienne NBA « sauvons la Narmada ».Elle a également écrit un livre intitulé Le cout de la vie où elle raconte son engagement contre le projet du développement de la Narmada. Elle a aussi été condamnée en 1999 par la cour suprême indienne pour avoir dénoncé la décision de justice qui autorise la construction de barrage sur la Narmada. 2/ Le projet d’aménagement des barrages devaient entrainer le deplacement de plus 1,3 millions de personnes. Mais les conséquences de ce projet a été sous-estimée. Evaluation du nombre de personnes déplacées : Le nombre de personnes déplacées depuis 1947 serait de l’ordre de 50 millions d’après le secrétaire de la Commission au Pl an d’Inde en 1995. L’estimation du nombre de per sonnes déplacées lors de l a construction des barrages a été sous- estimée dans de nombreux projets. D’après l’analyse de la Banque Mondiale, le plan d’irrigation de l ’ Andra Pradesh qui prétendait ne déplacer que 63 000 personnes en a déplacé, en réalité, 150 000. Celui du Gujerat a déplacé 140 000 personnes au lieu des 63 000 prévues. L’ est i mat i on corrigée des per sonnes touchées par l e projet d’ irrigation de la Krichna est de 240 000 au lieu de 20 000 initialement prévue ( Roy, 1999 ). Le manque d’ information aux populations est également une problématique à part entière notamment lors du r emplissage du réservoir ou des lâchers d’ eaux qui submergent les populations non informées.

3 / D’après le apport de l a WCD, l es barrages favoriseraient la biodiversité, à l’amont des barrages, en constituant un habitat pour l es espèces des zones humides, notamment des espèces d’oiseaux , et en approvisionnant en eau les plantes et les animaux des