Les bouleversements économiques ayant eu lieu lors de l’industrialisation sont dus à des changements drastiques dans la façon de produire. On observe tout d’abord un passage de l’atelier à l’usine, c’est-à-dire d’une économie artisanale à une production de masse. Si bien que lors de la deuxième vague d’industrialisation, de nouveaux moyens de production apparaissent, par exemple des tapis roulants. Aussi, on observe une nouvelle organisation du travail dans la majorité des entreprises, le taylorisme. Inventé par Taylor, ce travail consiste à séparer les tâches de conception et d’exécution, la production étant divisée en de multiples tâches simples. Elle a pour but d’augmenter la vitesse de production. Étant très efficace, cette organisation du travail se fait reprendre par Henry Ford en 1914, pour développer la première voiture fabriquée à la chaîne, la Ford T . Celui-ci associe production de masse à consommation de masse. En effet, une des grandes caractéristiques de l’industrialisation est bien la consommation de masse. De nouvelles industries se créent, ayant pour but de produire des biens de consommation, allant du téléphone de Graham Bell en 1876, jusqu'à la première télévision en 1926, en passant pas la Ford T en 1914, 16 ans après la première voiture à essence. L’expansion de l’industrialisation est telle que se dessine une nouvelle géographie industrielle. Les villes connaissent une croissance rapide. C’est ainsi qu’en 1850, 20% de la population résidait en ville, contre 50% en 1930. Les villes ont donc plus d’habitants, c’est ainsi que Paris, en 1930, loge 5,6 millions d’habitants, contre 1,8 millions en 1850. Aux États-Unis, à la même époque Chicago dispose de 4,2 millions d’habitant, alors que cette ville n’existait pas en 1850 ! Cette croissance est due au phénomène d’exode rural. Les paysans quittent les campagnes pour trouver du travail en ville. Toutefois, aux États-Unis, la croissance est aussi due à l’immigration. Il faut savoir qu’au XIX siècle,