Les bucoliques églogue 4
Hinc, ubi jam firmata virum te fecerit aetas,
Ici quand ton âge avancé (cedet) aura fait de toi un homme,
Cedet et ipse mari vector nec nautica pinus
Et le voyageur lui même renoncera à la mer et le pain marin
Mutabit merces ; omnis feret omnia tellus.
N’échangera plus les marchandises ; toute terre produira tout.
Non rastros patietur humus, non vilnea falcem,
La terre ne subira plus les râteaux, la vigne ne subira plus la faux,
Robustus quoque jam tauris juga solvet arator ;
Le laboureur robuste déliera désormais le joug pour les taureaux ;
Nec varios discet mentiri lana colores,
Et la laine n’apprendra pas aux couleurs variées à mentir,
Ipse sed in pratis aries jam suave rubenti
Mais le bélier lui même dans les prés désormais changera la peau rouge,
Murice, jam croceo mutabit vellera luto,
Et désormais changera le crocus jaune,
Sponte sua sandyx pascentis vestiet agnos.
Spontanément son sandyx habillera les agneaux paissant,
Talia saecla suis dixerunt suite fusis (lire d’abord la phrase d’après)
Ont dit à leur fuseau : Parcourez rapidement de tels siècles.
Concordes stabili fatorum numine Parcae.
Les Parques qui sont d’accord avec la volonté divine des destins,
Adgredere o magnos – aderit jam tempus – honores,
Approches toi des grands honneurs – il sera temps pour toi -
Cara deum soboles, magnum Jovis incrementum !
O cher rejeton des dieux, grande progéniture de Jupiter,
Aspice convexo muntantem pondere mondum,
Observe le monde qui se balance ( nutantem) à cause de sa masse circulaire,
Terrasque tractusque maris caelumque profundum ;
Et la terre et l’étendue de la mer et le ciel profond ;
Aspice verturo laetantur ut omnia saeclo.
Observe comme tout se réjouit à l’arrivée (venturo) du siècle.
O mihi tum longae maneat pars ultima vitae,
O que la dernière partie de ma vie demeure longue alors.
Spiritus et quantum sat erit tua dicere facta !
Et autant qu’il