Les cahiers de douai
Rimbaud est un poète révolté. Il dénonce la guerre, Dieu, la bourgeoisie et la société, on voit cela dans le poème « le mal ». Il est contre les idées reçues. Il a été élevé dans la religion catholique. Pour lui la religion est synonyme de richesse, Dieu est complice et indifférent à la guerre. Les hommes sont traités comme des pions. On n’a pas le droit de faire souffrir une mère, elle a donné la vie, elle ne veut pas qu’on lui enlève. « Près du Roi qui les raille » « Il est un Dieu qui rit aux nappes damassées » « Des autels, à l’encens, aux grands calices d’or » « Quand les mères ramassées… bonnet noir » « Et fait de cent milliers d’homme un tas fumant »
Il a besoin de liberté, d’espace. On le voit car dans plusieurs poèmes il parle de la nature : « la bohème », « le cabaret vert », « le dormeur du val ». Et la nature est libre, elle fait ce qu’elle veut, elle n’obéit pas à des règles.
« La bohème » nous montre son besoin de liberté. Il se compare au « Petit Poucet » qui lui avait jeté des cailloux pour trouver sa route, lui il la recherche. Il nous parle d’espace avec son environnement.
« J’allais sous le ciel »
« Mon auberge était la grande ourse »
« De rosée à mon front »
Le ciel est beaucoup invoqué, il représente une infinité que l’on peut comparer à la liberté et l’espace.
Rimbaud aime la mythologie, le fantastique car dans plusieurs poèmes, il emploie des mots relevant d’un imaginaire. Notamment dans le poème « le buffet ».
« Des fichus de grand-mère où sont peints des griffons ».
Mais ne fait-il pas référence également à l’ancien, à des choses que l’on peut garder, des souvenirs qui resteront. Mais également dans « soleil et chair ».
« Ô Venus, Ô Déesse »
« Et dans les nénuphars baisaient la nymphe blonde »
Il parle de plusieurs dieux immortels et non d’un seul. Des morales de bien.
Il est mal, il souffre, il crie son indignation mais malgré son jeune âge Rimbaud est sensible. On le voit lorsqu’il nous