Les caratéres
Parmi ceux-ci, « De la société et de la conversation » évoque la rencontre de Théodecte par Jean de la Bruyère qui voit en lui un être malpoli, moqueur et égocentrique.
Il faut replacer cette oeuvre dans son contexte historique. Les Caractères furent créés durant l'expansion et « l'apogée » du classicisme, c'est-à-dire entre 1660 a 1715 en grande partie durant le règne de Louis XIV, qui permit le développement de ce mouvement littéraire. Il est certain que Jean de la Bruyère fut fortement influencé par ce mouvement.
Dans ce chapitre, l'auteur parle du mot « bienséances » qui n'est presque plus utilisé aujourd'hui mais qui, au XVIIème et au XVIIIème siècles était assez utilisé, il désignait le savoir-vivre d'une personne, qui devait donc respecter toutes les moeurs de l'époque. Ces pratiques sont une des caractéristiques du classique, dans le texte il est donc reproché a Théodecte de ne pas les respecter car il rit, crie ou même « éclate ». La Bruyère compare donc ce personnage avec le tonnerre, produisant un vacarme fou pour « bredouiller » des vanités et sottises. Il semble aussi beaucoup moins éduqué « il n'est pas encore servi qu'il a, à son insu, désobligé toute l'assemblée.». On constate la présence de nombreux verbes concernant les actions de Théodecte qui insupporte l'auteur, ils sont présents pour exagérer la maladresse de cet homme. On trouve aussi une autre forme d'éxagération « on bouche ses oreilles » qui signifierait plutôt « on se boucherait presque ses oreilles », l'auteur utilise donc des