Les chevaliers
Au bout de ce temps, il vit apparaître un chevalier armé de toutes pièces au bout du chemin creux. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
(Figuré) Serviteur ; accompagnateur.
Il […] se faisait fort de créer, pour le roi et le pape, une armée de quarante-quatre mille dévoués, chevaliers de l’infaillibilité papale, pour exterminer, de concert avec l'Espagne, les Turcs et les jansénistes. — (Jules Michelet, Du prêtre, de la femme, de la famille, 3e éd., Hachette & Paulin, 1845, p.111)
(En particulier) Celui qui avait été reçu dans un ordre militaire et religieux.
Les chevaliers de l’ordre teutonique. — Les chevaliers de Malte, etc.
Membre d’une association militaire ou civile, établie par un souverain ou par un État.
Premier grade dans ces ordres honorifiques. La bourgeoisie devait être nombreuse à Auvillar, écrit le docteur Labat, puisque, sous la Restauration, on y comptait une douzaine de chevaliers de Saint-Louis. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde. Le problème de la natalité -1931)
(Antiquité) Membre de l’ordre équestre, le second de la république romaine.
Les chevaliers romains avaient un cheval entretenu aux dépens de la République et portaient un anneau d’or pour marque de leur dignité.
(Antiquité) Citoyen athénien qui servait dans la cavalerie et qui formait, avec ses pairs, une classe