les colchiques 5
Introduction :
Ce poème est un sonnet déstructurée composé d'un septain, d'un quintil et d'un tercet. Cette structure permet aux poètes de faire varier le rythme, en effet le septain et le tercet créent un rythme lent confirmé par les adverbes « lentement »x2,« doucement » et le quintil un rythme fort confirmée par le champs lexical de la musique : « fracas », « harmonica », « battent »x2 et « chante ». Le colchique est une fleur qui fleurit à la fin de l'été et qui donne des fruits aux printemps. C'est une fleur empoissonnée
I) la comparaison de la fleur et de la femme
Le poème est construit sur une analogie entre les colchiques et les yeux de la femme, tour à tour comparant et comparé. L’image, réversible tout au long du texte, est fondée sur la couleur et l’empoisonnement : - « Le colchique couleur de cerne et de lilas » v.4 représente les yeux, auxquels renvoie le nom « cerne » la fleur est le comparant, elle-même est comparé à la fleur du lilas pour sa couleur et devient donc le comparé. Noter que le mot « cerne », cercle bleuâtre autour des yeux, annonce la comparaison du v.5 : « tes yeux sont comme cette fleur-là ». La fleur est le comparant et ainsi de suite. - V. 10-11 « les colchiques […] sont couleur de tes paupières », V. 12 : le mouvement des paupières est comparé aux « fleurs [qui] battent au vent dément ». Cela est confirmé par le double chiasme comparatif (ci-dessous) ce qui montre bien le renversement du comparant et du comparé.
Nous avons donc l'idée de la femme porteuse de mort.
« Verschämte-Jungfrau » est l'un des noms donnés à la colchique, en allemand. C'est aussi pour souligné le fonctionnement étrange de cette fleur car contrairement aux autres fleurs, elle fleurit l'été et donne des fruits le printemps.
L'empoisonnement
on remarque dans le poème l'omniscience de la notation visuelle, ce qui montre que l'empoissonnement se fait à travers le regard . D'ailleurs nous avons ici la comparaison du poète en vache, de ce