Les Confessions de Rousseau ont été écrites en deux parties, la première a été rédigée en 1765-1767 et la seconde en 1769-1770. Ce récit de douze livres raconte l’histoire de sa propre vie, c’est-à-dire de 1712 à 1765. Le passage dont nous allons discuter s’agit de la rencontre avec Mme de Warens, une femme que Rousseau a beaucoup aimé. Tout d’ abord nous allons voir que dés la première rencontre avec cette femme, Rousseau va tomber fou amoureux. Puis, nous pourrons analyser les différents portraits que fait le narrateur.
Pour commencer, nous pouvons observer que ce passage est un réel coup de foudre. Il y a plusieurs indice qui nous permettent de le démontrer, le regard joue un grand rôle dans ce texte, nous pouvons le retrouver plusieurs fois : « Que devins-je à cette vue ! » l.27, « rapide coup d’œil » l.31. Ensuite, nous pouvons constater que Rousseau décide de parler du lieu de la rencontre comme un lieu sacré dont il se souvient extrêmement bien : « Je dois me souvenir du lieu, je l’ai souvent depuis mouillé de mes larmes et couvert de mes baisers » l.20-21 ainsi que : « Que n’y puis-je attirer les hommages de toute la terre ! Quiconque aime à honorer les monuments du salut des hommes n’en devrait approcher qu’à genoux. » l.22-23. Pour finir, nous pouvons aussi voir que la religion joue un rôle particulièrement important dans ce coup de foudre : « sûr qu’une religion prêchée par de tels missionnaires ne pouvait de mener en paradis. » l. 31-32. Voici le premier thème de ce passage démontré par plusieurs biais.
Les descriptions faites dans ce passage sont nombreuses, il y a la description de Rousseau, celle du lieu de rencontre et celle de Mme de Warens. Premièrement nous allons nous pencher sur la description de Rousseau. Nous observons qu’il arrive à donner toujours un côté positif même si son physique n’est pas extraordinaire : « J’étais bien pris dans ma petite taille » l.4. Puis nous pouvons voir que la description du lieu est hyperbolique, car comme