Lorsque les Espagnols conquirent le Mexique, ils allèrent de surprise en surprise. Ils y trouvèrent des villes mieux ordonnées que celles d'Europe, des palais et des temples plus beaux que ceux de Séville ou de Saragosse. Les mœurs indigènes étaient policées et leurs bibliothèques remplies d’œuvres incomparables. L'astronomie y était aussi avancée qu'à Salamanque. Les maisons possédaient des toilettes avec eau courante alors que cent ans plus tard, Versailles sera construit en ignorant ces techniques de construction, d'hygiène et de salubrité. Cortez entendit Montézuma lui parler de ses ancêtres, les hommes blancs venus des mers qui avaient civilisé le pays, apporté la croix grecque et la croix templière et dont certains rares descendants portaient toujours la couleur de peau. Trois cents conquistadores purent soumettre quasiment sans combat deux millions d'aztèques car ces derniers avaient compris qu'ils venaient des mêmes pays que les anciens fondateurs de leur société. Les soldats espagnols purent-ils comprendre les dessins d'hommes en scaphandre dont la légende bolivienne, autour du lac le plus haut du monde, raconte qu'ils avaient la peau très blanche et le sang bleu, qu'ils venaient de la planète bleue ? Plus fort encore, les Espagnols trouvèrent effectivement une profusion de croix. A Guatulco, Juan de Cervantes, évêque d'Oaxaca, fit dresser tel quel dans la cathédrale qu'il venait de construire, une croix que les conquistadores attribuèrent à un apôtre venu évangéliser la région et dont l'image était gravée sur un rocher à côté de la croix. Ceci explique aussi le revirement des ecclésiastiques espagnols qui, une fois qu'ils comprirent qu'ils étaient en face de l'oeuvre des Templiers, se mirent ensuite à détruire tous ces vestiges d'une culture interdite qu'ils rejetèrent dans le passé. Comprirent-ils également que les vikings et les templiers n'avaient en fait que retrouvé le pays où s'étaient établi dans un premier temps les hommes blancs au sang bleu