Les conséquences de la crise financière
Comme beaucoup, j’ai d’abord été stupéfaite de constater l’impuissance des gouvernements à réagir face à la prise de risque considérable des banques. La France courbait le dos, persuadée que la Crise ne passerait pas par elle .Ensuite est enfin venu le temps des décisions européennes et nationales. Il était temps de prouver qu’une réponse politique pouvait être utile et surtout efficace. Avant tout, il fallait maintenant convaincre que tout était maîtrisé. Vraiment ? Sans esprit partisan, ni New York, ni Paris, ni Berlin, ni Tokyo, ni même Pékin ne pourront éviter le contrecoup économique de la tempête financière. On peut donc se demander qui va payer les répercussions de cette crise financière.
La réponse est facile : tous les agents économiques ; que ce soit les salariés, les contribuables, les épargnants vont en faire les frais… Bref, tout le monde car c’est l’économie dans son ensemble qui va souffrir des folies de Wall Street.
Sur tous les fronts, la plupart des épargnants ont, désormais, l’impression que la crise a planté ses grandes dents dans leurs biens. Entraînant ce que les économistes nomment un effet d’appauvrissement. Didier Davydoff, directeur de l’Observatoire de l’épargne européenne, anticipe des changements de comportement : « Ceux qui pensent que leur patrimoine diminue vont reconstituer leur épargne au détriment de la consommation. » En privilégiant les valeurs dites refuges… Pour faire simple, au lieu de dépenser, les plus riches vont épargner. C’est autant de commandes en moins pour l’industrie. Qui dit moins de commandes, dit moins de travail. Et qui dit moins de travail dit moins d’embauches et dans le pire des cas des licenciements.
Bien que les entreprises et les salariés subissent de plein fouet les effets de cette crise, les banques sont quand à elles gagnantes puisque,