Les courants de pensée économiques
Les 30 Glorieuses ont vu les politiques Keynésiennes tournées « a plein régime ». L’Etat entant devenu le chef d’orchestre en matières économiques et sociales. On parle alors de capitalisme mixte ; collaboration entre l’Etat et les grands groupes privées. Pendant cette période (1945-1974), la croissance va être continue (4-6%) ; le plein emploi ; peu de chômeurs (création de l’ANPE en 1958). Les débuts de la société de consommation ; consommation de masse. Avec la crise des années 70’ (choc pétrolier) les remèdes keynésiens vont se révéler inopérants.
1970 : 100 000 chômeurs 1974 : 600 000 chômeurs
Taux de croissance divisé par 2 à la fin des années 70.
Inflation a 2 chiffres (11,5-12%) prix du pétrole multiplié par 5.
Au moment du choc pétrolier, on a l’apparition de la stagflation.
Les néolibéraux héritiers des néoclassiques vont remettre en question les politiques keynésiennes qui génèrent selon eux de l’inflation et du déficit.
I. L’école de l’offre
Le chef de fil de cette école est Arthur Laffer. Cette théorie s’oppose à la théorie de la demande. Elle considère que c’est l’offre qui crée la demande et non l’inverse (reprise de la loi des débouchés). Laffer est resté très célèbre en présentant sa courbe démontrant qu’à partir d’un certain seuil d’impôts d’imposition les recettes de l’Etat diminuent. Il veut démontrer que « trop d’impôts tue l’impôts ».
II. Le monétarisme
Le chef de fil du monétarisme est Milton Friedman. Prix Nobel d’économie en 1976. Sa doctrine va enclencher la révolution de la pensée économique et le retour du libéralisme. Il a inspiré directement Margaret Thatcher (1979) et Reagan(1980). Friedman va bâtir sa theorie principale sur la monnaie. Il considère que l’inflation est le phénomène le plus néfaste à l’économie. Elle est aujourd’hui un phénomène monétaire qui est la conséquence d’une mauvaise politique de l’Etat providence. Cette dernière étant trop