Le monétarisme
Prix Nobel d’économie en 1976(1912-2006), économiste américain le plus influent du 20 e siècle. Professeur a l’université de Chicago, il est le représentant le plus connu du courant monétariste. Partisan du Libéralisme, oppose au courant Keynésien (critique de la courbe de Philips, notion de revenus permanent, de chômage naturel…) : >Dans la "théorie générale" publiée en 1936, John Maynard KEYNES proposa de relancer l'économie par une politique expansionniste faite de création monétaire et de déficits publics finançant grands travaux et soutenant les dépenses de consommation. C'est l'antithèse exacte des positions monétaristes qui connut ses heures de gloire jusqu'à la fin des années soixante. M. Friedman s’est fait avocat du flottement pur des monnaies et d’une politique monétaire liée au respect rigoureux d’une norme stable de croissance de la masse monétaire. Friedman n’est cependant pas un ultra-libéral, comme en témoigne par exemple sa proposition d’impôt négatif.
> il dénonça les excès liés à l'inflation et réussit progressivement à imposer ses vues et à convaincre le gouvernement américain de la nécessité d'une politique monétaire restrictive. Ce fut le renouveau des idées monétaristes, qui font aujourd'hui autorité dans quasiment tous les pays industrialisés.
<Il est fondateur de l'Chicago. Il initia une pensée économique d'inspiration libérale dont les prescriptions s'opposent de front à celle du keynésianisme. En réponse à la fonction de consommation keynésienne, il développa la théorie du revenu permanent. Avec cette théorie et l'introduction du taux de chômage naturel, Friedman remet en cause le bien fondé des politiques de relance qui, pour lui, ne peuvent que provoquer de l'inflation contre laquelle il faut lutter. À cette fin, il proposa l'instauration d'un taux constant de croissance de la masse monétaire. La théorie quantitative de la monnaie, qui explique les mouvements des prix par la variation de la