Les courants d'échanges
Introduction Des quantités toujours plus importantes de marchandises, de services, de capitaux, et d’individus se déplacent et s’échangent à travers des frontières de plus en plus ouvertes. Les pays anciennement développés (Europe occidentale, Etats-Unis, Japon) restent les principaux acteurs d’un commerce mondial qui tire leur croissance. Les nouveaux pays industrialisés (d’Asie et d’Amérique latine) ont peu à peu pris une place croissante dans ces flux commerciaux. Ils vérifient à leur tour que le commerce international enrichit et favorise la croissance. Les échanges internationaux sont traditionnellement considérés comme étant limité aux seuls échanges de biens et services, les échanges de capitaux et de monnaies constituant, pour leur part, des flux financiers. Pourtant, les deux chocs pétroliers de 1973 et 1979, les crises financières successives, la concurrence des pays à bas salaires sont autant d’événements qui montrent que le libre échange pourrait ne pas être aussi bénéfique qu’il n’y parait.
Cours d’économie de Mr J.I.Fertouc
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Le premier choc pétrolier s'est produit en 1973 ; ses effets se font sentir jusqu'en 1978. Les 16 et 17 octobre 1973, pendant la guerre du Kippour, les pays arabes membres de l'OPEP, alors réunis au Koweït, annoncent un embargo sur les livraisons de pétrole contre les États « qui soutiennent Israël ». Chapitre I « Les principaux Leurs revendications portent sur : courants d’échanges » l'augmentation spectaculaire du prix du brut et plus précisément la quote-part de ce prix revenant aux « États producteurs », le contrôle absolu des niveaux de la production afin de maintenir un prix « artificiellement » élevé du brut, la participation croissante, de la part de ces pays, aux opérations de production entraînant la disparition progressive du brut revenant aux sociétés concessionnaires (dit « brut de concession »)