Les cycles économiques et la croissance au xixe siècle
« Les innovations engagent un processus de mutation industrielle qui révolutionne incessamment de l’intérieur la structure économique en détruisant continuellement ses éléments vieillis et en créant continuellement des éléments neufs. Ce processus de destruction créatrice constitue la donnée fondamentale du capitalisme. » Schumpeter met en relief le caractère cyclique des économies. Ces cycles se mettent en place au XIXe siècle, qui correspond aux premiers décollages industriels portés par les innovations. La croissance économique se traduit par un accroissement durable de la production globale d’une économie. Comment s’est traduit le caractère cyclique de l’économie sur la croissance du XIXe ?
Même si le XIXe siècle a marqué l’économie parce que c’est le premier à être aussi riche en innovations (I) et c’est d’ailleurs ce que l’on retient de lui, il a aussi été touché par des cycles ou se sont succédés expansion et récession (II) I- L’innovation au XIXe.
L’innovation est la mise en œuvre d’un produit ou d’un procédé nouveau en matière de production, d’organisation ou de commercialisation. Elle est à l’origine du processus d’industrialisation. Nous allons voir ses effets sur la croissance (A) puis quelles ont été les grandes étapes du développement au XIXe (B) A. Les effets de l’innovation.
- Innovations ↑ PTE et ↑ P°.
- Gain de PTE = surplus qui peut être distribué aux salariés (hausse des salaires, prime, promotion, baisse de la durée du travail…), à l'entreprise (augmentation des fonds propres, financement des investissements), aux actionnaires (hausse des dividendes) ou aux consommateurs (baisse des prix).
- Passage d’une č extensive (↑ facteurs de P°) à č intensive (meilleure efficacité de P°)
- Création nouvelles branches industrielles → effet d’entrainement
→ Dev ind textile provoque en amont un dev de secteur de machines-outils
→ Dev sidérurgie provoque essor du