Les début de la guerre froide
Introduction :
Premiers désaccords : la question allemande
La question allemande est au cœur du différent entre Russe et occidentaux. Elle va alimenter les premiers désaccords.
A Postdam (juillet 1945), près de Belin, ont été fixées les frontières orientales (ligne Oder-Neisse) et le sort de la nouvelle Allemagne. En attendant d’être complètement dénazifiée et démilitarisée, celle-ci est administrée par un conseil interallié et divisée en 4 zones d’occupation (russe, américaine, britannique et française), de même que Berlin, située en zone soviétique.
Dès le début de 1946, les anciens alliés adoptent des points des vues radicalement différents quant à la gestion de leurs zones occupées.
L’URSS se livre à un démontage systématique des usines situées dans la zone qu’elle contrôle pour aider à la reconstruction de sa propre économie.
Les occidentaux redoutent de voir une Allemagne appauvrie, privée de cadre et mécontente de sont sort basculer dans le communisme.
Pour Staline, cette attitude indique un renversement de stratégie de la part des occidentaux, désormais désireux reconstruire une Allemagne forte, alliée de « l’impérialisme » et bientôt réarmée en vue de l’affrontement avec l’URSS. Aussi commence-t-il à préparer l’avènement d’un régime communiste, ce que lui reprochent les occidentaux. Le dialogue de sourd débute.
La poussé soviétique dans le monde
La première phase de la guerre froide se caractérise par une poussée communiste en Europe orientale et en Asie.
A Yalta, Staline avait accepté de signer une déclaration indiquant que les peuples libres pourraient choisir librement leurs institutions et leurs gouvernements. Mais la façon dont se déroulent, dès l’automne 1944, les élections et l’ « épuration » en Roumanie et en Bulgarie montre qu’il n’a pas la même conception que les occidentaux du libre arbitre des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Partout où