Les deux amis
N’est pas une fable animalière, aucune critique. Problème philo : Qu’est ce que l amitié ? thème apprécié dans les salons précieux.
I Elargir la réflexion sur l’amitié. Adresse au lecteur (v24). Dépasse la simple anecdote pour en tirer une leçon générale. Intrigue le lecteur à la réflexion et donc élaboration de la morale. T’ : marque du destinataire. Tutoiement -> intimité avec lecteur, familiarité. Passe du tu au vous, emploi particulier de la 2nd p.pl -> généralise et intègre l’auteur lui-même. V27à29 => vous =>locuteur s’unit au destinataire.
II Vivacité de la fable. Intro rapide : v1à4 / récit : v5 à23. Commence par une indication temporelle : « une nuit ». Récit et discours rapporté au style direct. Temps verbaux : situation init à l’imparfait(v5-6) élément perturbateur (v7à9) présent de narration -> vivacité du récit. Verbes d action qui s’enchainent « sort » « court » « eveille » (v7-8) « prend » « s’arme » « vient trouver » (v10-11). Le dialogue débute au v11 et se termine au v23. Types de phrases variés v14-v18 -> interrogations. Phrases brèves « en voici » v15. Enjambement v11-12 et v17-18.
III Aboutissement de cette réflexion réflexion riche et complexe : amène a se questionner sur le sens exact de l’amitié, de la générosité. Le moraliste ne prend pas parti pour l’un ou l’autre des 2 amis. V27à29 : délicatesse de « l’ami couché ». v30 à 31 : extrême sensibilité de celui qui s’est ému a cause d’un rêve. Genre épidictique -> louange. Imbrication des rimes croisées v28 a 31. « Pudeur », « vous-mêmes », « peur », « aime » => champs lexical des émotions. Chacun des 2 amis semble incarner la parfaite amitié -> indication finale.
CONCLUSION
Une telle réflexion comporte un caractère moral et philosophique, elle nous rappelle que la fable relève du genre moraliste et de son intérêt ne se limité pas a nous raconter des histoires, des histoires plaisantes, mais bien a nous faire réfléchir sur les