Les differents visages de l'urbanisation à travers le monde
Il existe de nombreuses raisons pour expliquer l’urbanisation croissante de ces dernières années. Les agglomérations du « Sud » connaissent une forte explosion urbaine causée par l’exode rural et un fort accroissement naturel, l’exode rural, qui désigne l’installation en ville de populations originaires de la campagne, a cessé dans les pays industrialisés. En revanche, il est très fort dans le tiers-monde, où il contribue à accélérer la croissance urbaine.
Il s’agit tout d’abord de paysans qui partent à la ville pour fuir la campagne et ses problèmes : la famine ou la malnutrition, le manque d’argent, les guerres, manque de services hospitaliers…
La ville représente l’espoir de trouver un travail, de gagner de l’argent, de vivre donc mieux, la ville est aussi un symbole de liberté et d’accession au mode de vie occidental.
Dans les pays développés, la croissance urbaine est ralentie, les villes n’attirent mais le taux d’urbanisation reste élevé…avec le développement des transports en commun et de l’industrie automobile, les habitants recherchent de l’espace, un cadre de vie agréable dans des zones périurbaines appelées « banlieues »
L’évolution des pays du tiers monde est bien différente. En effet, le mouvement d’urbanisation y est en plein essor, la population des villes augmentant beaucoup plus vite que la population totale. Cette très forte croissance est appelée explosion urbaine pour souligner l’aspect rapide et massif du phénomène et cela pose de graves problèmes difficiles à résoudre: développement des bidonvilles, insécurité, manque d’hygiène, d’infrastructures.
L’urbanisation dans le monde s’oppose donc entre les « pays du Nord » et les « pays du Sud ». Dans les « pays du Nord », les régions sont les plus urbanisées mais l’urbanisation est ralentie, une forte urbanisation et une industrialisation puis tertiarisation des emplois. Cette conception s’oppose donc avec