Les différents types de statuts juridiques
Alors quatre possibilités s'offrent à vous :
L’auto-entrepreneur : il permet, en tant que personne physique exerçant une activité commerciale, de ne pas être immatriculée au registre du commerce et des sociétés (RCS) si vous optez pour le régime social dit du microsocial. Ce régime est ouvert seulement aux personnes qui réalisent un chiffre d'affaires annuel: * inférieur à 80 300 euros pour une activité d'achat/revente ; * inférieur à 32 100 euros pour une activité de services.
Ce statut d'auto-entrepreneur permet de bénéficier d'un prélèvement d'impôt à la source réglable périodiquement au fur et à mesure de la réalisation du chiffre d'affaires.
Le statut d’auto-entrepreneur est facile à créer et à gérer. Néanmoins, le chef d’entreprise est indéfiniment responsable de l’intégralité des dettes de son entreprise sur son patrimoine personnel.
L’EIRL : entreprise individuelle. Le statut de commerçant en nom propre ou en nom personnel (est une entreprise qui n'a pas de personnalité morale, mais qui doit toutefois être inscrite au répertoire des métiers ou au registre du commerce et des sociétés. Ce statut est entré en vigueur le 1er janvier 2011 et est destiné à protéger en partie le patrimoine personnel de l’entrepreneur.
L’EURL : le statut d'associé unique d'une entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée est une SARL qui ne comporte qu'un seul associé. Elle permet au créateur de maîtriser entièrement ses affaires tout en bénéficiant d'un régime de responsabilité limitée. Le capital social de l'EURL est librement déterminé par l’associé unique dans les statuts. L'EURL va toutefois générer beaucoup plus d'obligations juridiques et comptables que l’entreprise individuelle.
La SASU : statut d'une société par actions simplifiée unipersonnelle peut être constitué par une seule personne physique ou morale dont la responsabilité est limitée à son apport