Les différents types d’esclaves et leurs vies quotidiennes
Il y a deux types d’esclaves : public et privé. Les esclaves publics appartiennent à l’état, à la ville ou à la municipalité. On peut dire qu’ils sont considérés comme des fonctionnaires. Ils sont des artistes publiques, des sculpteurs, des nettoyeurs… On retrouve les esclaves privés dans des familles ordinaires. Chaque famille a un esclave. Les esclaves privés peuvent aussi bien être en ville qu’à la campagne. Ils font les milles et un souhaits du maître. Ils sont très polyvalents.
La situation de l'esclave romain varie beaucoup selon son affectation :
L’esclave rural exécute les travaux agricoles, et vit une condition pénible, surtout dans les grands domaines agricoles (Agricola). Les révoltes d'esclaves de la Rome républicaine sont qualifiées de guerres serviles ou révoltes ancillaires, et sont parties des régions d'agriculture intensive : Sicile, Campanie. La plus célèbre fut celle menée par le gladiateur Spartacus en 73 av. J.-C.. Spartacus vainquit plusieurs armées romaines avant d'être à son tour vaincu. La répression féroce servit d'exemple dissuasif à de futurs révoltés.
Les esclaves dans les mines étaient les plus maltraités.
L’esclave en ville est généralement mieux loti. Dans les maisons modestes, les quelques esclaves étaient proches du maître et faisaient partie plus ou moins de la famille. Dans les grandes maisons (domus), les tâches nombreuses et variées permettent une spécialisation, distinguant des emplois « nobles » (magister) : secrétaire, comptable, pédagogue, etc. et des emplois ménagers mineurs (minister). De nombreux locuteurs grecs esclaves étaient précepteurs; l'esclave et philosophe stoïcien Epictète fut élève, alors qu'il était esclave, de Musonius Rufus. La prostitution, peu évoquée par les historiens, est une réalité constatée par exemple à Pompéi par les graffitis et les lupanars.
L’esclave public (servi publici) appartient à l'« État » (la cité ou Rome). Il assure les