Les discours
Il s’agit de tout discours pris en charge par un autre locuteur que l’auteur du texte. 1. Discours direct Quand le discours est direct, le locuteur donne l’impression de se retrancher derrière la parole reproduite : il restitue fidèlement ce qui est dit et le discours est caractérisé : Le discours direct reproduit les paroles telles qu'elles ont été prononcées. Ce qui est mis en valeur c’est le caractère du locuteur, la vivacité de l’échange. • première et deuxième personnes, présent de l’indicatif, questions directes, indices spatio-temporels liés à l’énonciation, marques de l’oral (marques d’énonciation…) • Le verbe introducteur peut précéder le discours ou le suivre, ou être placé à l’intérieur dans une proposition incise. • Il peut comporter tous les signes de ponctuation (en général introduit par des un tiret (-) ou deux points (:) et délimité par des guillemets ("...") • interjections ou inversions nécessaires pour marquer l'interrogation, l'exclamation. Exemple : Il s'écria : "Zut ! J'ai oublié mon sac !" – Oh ! c’est vilain de boire ! dit-elle à demi-voix. (Zola) 2. Discours indirect Quand le discours est indirect, le locuteur ou le narrateur prend en charge les paroles rapportées, c’est une reformulation sans garantie de fidélité au discours d’origine. Ce discours dépend syntaxiquement d’un verbe introducteur, il subit des modifications. Le discours indirect consiste à rapporter les paroles de quelqu'un. Ce qui compte, c’est le contenu, le sens. • On les fait alors dépendre d'un verbe introducteur (s'exclamer, crier, murmurer, riposter...) • Les signes de ponctuation du discours direct (guillemets, tirets, points d'exclamations) disparaissent. • On change les pronoms personnels, les adjectifs, les pronoms possessifs, certains adverbes (ici, aujourd'hui, hier, demain deviennent là, ce jour-là, la veille, le lendemain) ; troisième personne au lieu de la première et de la deuxième, temps du récit, références spatio-temporelles