Les divers aspects de roméo
Le personnage qui apparaît sous ce nom dans l’acte I est un très jeune homme, mélancolique, secret et sensible.
Il est le fils unique et l’héritier des Montaigu ses parents ne le comprennent pas toujours.
C’est le personnage le plus souvent présent sur scène est le seul qui soit présenté avant son entrée en scène.
Il est connu à Vérone pour sa sensibilité et sa modération.
Il fuit la lumière pour rêver à celle qu’il aime d’un amour exalté mais sans espoir, la belle Rosaline.
Cet état se prolonge jusqu’à l’entrée du bal de Capulet, où il refuse de danser pour cause de tristesse. De plus, il a fait le rêve prémonitoire de sa mort prématurée, avant le bal, mais il n’en tient pas compte et s’en remet au commandant de sa destiné le fatalisme.
Un amoureux mélancolique, un amoureux à la Pétrarque :
Roméo se présente comme un amoureux malheureux qui ne cesse de se lamenter et de se plaindre. Il se complaît dans la douleur que son amour contrarié pour Rosaline fait naître. Il semble prendre un certain plaisir masochiste à ne pas être aimé de Rosaline. Sa passion pour elle est un sentiment convenu qui reprend tous les stéréotypes de la poésie amoureuse apprécié dans l’Angleterre Elisabéthaine.
Lorsque Roméo évoque son amour pour Rosaline dans la scène 1 de l’acte 1, son discours est imprégné par les codes de la poésie Pétrarquiste, ceux de l’amour courtois où la jeune fille est inaccessible, tandis que l’amant, poussé par la frustration, décrit ses peines dans des envolés lyriques.
Roméo est un amoureux caricatural copié de Pétrarque : il s’apitoie sur son sort, ne trouve pas le sommeil, fait part de sa douleur à ses amis pendant des heures et se compare à un mort vivant.
La mélancolie de Roméo inquiète son entourage ce n’est pas son état naturel. Le fait que Montaigu, Benvolio et Mercutio parlent à ce point de l’humeur sombre du jeune homme montre bien que celui-ci a changé et