Les droits du lecteur (comme un roman, daniel pennac)
La lecture n’est pas l’activité principale de notre vie ...et c’est normal. Car c’est un choix à faire, comme on en fait plein dans notre vie. Ne pas lire ne fait donc pas de nous des brutes, et assurer le contraire serait faire de la lecture une obligation morale permettant de juger les gens en fonction qu’ils la respectent ou pas. Notre rôle est d’apprendre à l’enfant à juger son besoin de lire ou non afin que, même s’il ne désire pas lire, qu’il ne sente pas rejeté par la lecture.
2. Le droit de sauter des pages :
Sauter des pages permet simplement d’accéder à l’histoire qui nous intéresse, laquelle, si elle ne correspond pas à l’entièreté du livre lu, évitera le dégoût de l’enfant envers ce même livre. Et un jour ce sera ainsi l’enfant qui, par simple plaisir de la lecture, s’obligera à lire un livre dans son l’entièreté.
3. Le droit de ne pas finir un livre :
Il existe énormément de raisons pour vouloir arrêter la lecture d’un livre. Il faut savoir que chacun à ses goûts. En lecture aussi. À nous donc d’apprendre aux enfants à distinguer les leurs parmi l’innombrable choix de lectures qui s’offre à lui. Cela leur permet de comprendre pourquoi ils n’aiment pas, et il sera toujours temps pour eux de changer d’avis en grandissant.
4. Le droit de relire :
Relire pour comprendre, relire pour compléter, relire pour vérifier, relire surtout pour le plaisir, comme l’enfant qui redemande encore la même histoire.
5. Le droit de lire n’importe quoi :
Il y a les « bons » et les « mauvais » romans. Si la « littérature industrielle » se classe dans les seconds, elle fait également partie des livres qui au final donneront l’envie de lire les premiers. Alors autant ne pas l’interdire et ne faire que suggérer les « bons » en attendant que l’enfant ferme tout seul la porte aux « mauvais ».
6. Le droit au bovarysme (maladie textuellement transmissible) :
Bovarysme : satisfaction immédiate et exclusive de nos sensations, et