Les effets de l'alcool sur le système nerveux
A court terme, l’alcool a une influence sur la capacité réactive de la personne (30 à 50% plus lente), sur sa perception, sa vigilance, ses émotions et son comportement vis-à-vis des autres personnes. La respiration ou la température du corps sont aussi affectées.
En effet, même si la peau se réchauffe, le corps perd de sa chaleur. Cette sensation que procure l’alcool est due à la dilatation des vaisseaux sous la peau : le sang se rapproche de celle-ci, ce qui dépose sur nos joues une rougeur. Les terminaisons nerveuses situées en surface interprètent cette augmentation de température, c'est pour cela que l'on a l'impression de se réchauffer. En réalité, la température du corps s'abaisse d'un demi degré tout les 50 g d'alcool absorbé. La sensation de chaleur peut donc camoufler un abaissement de température et engendrer des problèmes graves par temps froid.
D'autre part, la respiration est affecté, les besoins en dioxygène sont augmentés. Le cœur bat plus vite pour maintenir un flot constant pour alimenter les organes et les muscles, le volume sanguin est réduit et les vaisseaux dilatés ont un débit plus important…
Lorsque l’alcool arrive au cerveau par les voies sanguines, il agit sur les métabolismes de transmissions nerveuses. A cause de cela, le champ visuel se réduit, le goût du risque est accrût, la coordination physique est affectée et l’aptitude à penser et à prendre des décisions est diminuée.
Lorsque l’on ingurgite de l’alcool, on peut ressentir dans un premier temps, une sensation de bien être. Cependant, cette sensation s’inverse dans le cas d’une prise d‘alcool plus importante, et peut entraîner, dans un cas extrême, un coma éthylique. Cette intoxication alcoolique survient après un niveau de 2 à 4 grammes d'alcool par litre de sang suivant les personnes. Les jeunes sont plus particulièrement touchés par ce coma, à cause des jeux et des mélanges d'alcool, assez fréquents.
A long terme, l’alcool