Tout romancier se doit de prendre soin de bien écrire le début de son roman, si celui-ci ne possède pas certaines qualités, le lecteur pourrait arrêter sa lecture brutalement ne trouvant pas d’intérêt à la poursuivre. Mais quelles qualités doit posséder un début de roman pour captiver le lecteur et lui donner ainsi envie de poursuivre le roman ?
Une réponse à cette question peut être trouvée en abordant l’interaction de l’auteur avec le lecteur, la création d’un lien entre le lecteur et le personnage principal et pour finir l’importance de l’univers du roman.

Pour que le début de roman soit apprécié du lecteur, l’auteur va chercher à créer un lien avec celui-ci. Pour cela, il peut directement s’adresser au lecteur en annonçant à travers des paroles la fiction qu’il va découvrir, créant une conversation avec lui.
Cependant l’auteur peut aussi interpeller le lecteur afin de le mettre à l’aise pour la suite de la lecture, comme dans le texte de Diderot, Jacques le fataliste, qui débute par une série de question que se pose normalement le lecteur.

L’auteur peut aussi laisser des pistes de lecture et divers éléments pour préparer le lecteur à la suite du roman, afin qu’il ne soit pas surpris par la tournure qu’elle peut prendre, une situation semblable à celle de l’Etranger d’Albert Camus où l’incipit possède des similitudes avec l’excipit. C’est une sorte de mise en bouche, obligeant le lecteur à lire la suite du roman pour en profiter pleinement.

La présence d’un personnage est une qualité qui se doit d’être présente selon moi dans le commencement d’un roman. Le personnage doit posséder une identité qui lui est propre, rendant cet être de papier presque palpable. Grace à cela, le lecteur pourra soit d’identifier à lui, soit s’y prendre d’admiration, ce qui va le rapprocher du personnage.
Le point de vue qu’adopte le narrateur joue aussi son rôle dans le rapprochement avec le personnage, si le point de vue est interne, le lecteur sera très proche du